La rue
La rue
Quand on marche dans la rue,
On croise tellement de gens,
Impossible d'en faire un compte-rendu,
Ils sont tellement différents.
Des gens heureux, des mécontents,
Des gens pressés et des plus lents,
Des vieillards ou des enfants,
Des petits et des plus grands.
Leurs regards sont changeant,
Certains réfléchissent, d'autres rêvent
Des sourires naissent de temps en temps
Sur les visages lors de pensées brèves.
Mais chacun a dans l'esprit,
Plus ou moins d'ambition
Et chacun se construit, sa propre utopie,
Dans son imagination.
Ils essayent tous de refaire leur monde,
En changeant tout ce qui leur déplait,
Pour tout détruire en quelques secondes,
Et de nouveau tout oublier.
Puis, le plus difficile
Est de sortir de ses pensées,
Et de supporter les imbéciles,
Sans plus pouvoir s'évader.
C'est le retour à la réalité,
Des fois violent et regrettable,
Mais toujours momentané.
Car quand les pensées s'installent,
Difficile de les chasser.
Inutile de chercher à se concentrer,
Les rêves sont indispensables,
Et ceux de chacun incomparables.