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poemement moua

20 mai 2005

Déménagement !

Ca y est, c'est décidé, on déménage ! Ras le bol de Canalblog, ça foire tout le temps, le design est trs moyen...Désolée, mais la concurrence est rude avec Skyrock !! Bien que détestant cette radio, je dois avouer que leur design de blogs est vraiment pas mal, et on se retrouve pas avec des écritures pleines de caractères bizarres, avec des problèmes de barres d'outils...comme ici ! Nouvelle adresse : http://lbiboul.skyblog.com

(meme contenu que celui-ci)

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15 décembre 2004

Sans titre

No title

J'ai nettoyé sa tombe,
Sur laquelle des feuilles mortes,
Avaient élues domicile.
J'ai enlevé de la terre,

Déposée sur le marbre.
Avec mes doigts gelés.
J'ai arrosés les fleurs qu'il restait,
J'ai enlevé les pétales tombés.

J'ai eu envie de redonner vie…
A ta tombe.
Une envie forte,
De te retrouver vivant.

Aux yeux des inconnus,
Tu n'es plus qu'un vulgaire
Morceaux de pierre,
Et y mettre des fleurs ne sert à rien.

J'aimerais y déposer
Quelque chose d'éternel,
Car tous mes regards sont éphémères,
Mes regrets aussi.

7 novembre 2004

La différente

Parce qu'elle refuse d'être comme les autres,

Les regards se posent sur elle,

Les paroles la survolent paisiblement,

Les gens qui se retournent sur elle, la laisse de marbre.

Ses pensées secrètes sont sa richesse,

Voir les gens s'énerver dans leur voiture,

Se doubler dans les fils d'attente,

La fait maintenant sourire.

Elle se répète souvent,

Que la différence est une richesse,

Mais tout de même, des fois elle se demande,

Quels points communs elle trouvera avec certains…

Elle exprime rarement ses idées,
Dans l'espoir de dissimuler quelques différences.

Et finalement, personne ne lui en veut,

Car personne ne s'intéresse à elle.

Elle se dit souvent,

Q'un jour peut-être, elle trouvera un semblable,

Non, pas identique, juste ressemblant.

Elle attend ce jour, patiemment…

Elle observe, silencieusement,

En restant la plus discrète possible,

Se taire est le meilleur moyen,

De ne pas déplaire.

Ce n'est pas vraiment qu'elle a peur,

C'est juste qu'elle ne s'investie pas,

Ni dans les relations humaines,

Ni dans ce qui provient de l'extérieur,

Juste dans ce qu'elle aime vraiment

Et la musique lui suffit bien,

Le jour où ce ne sera plus le cas,

Là elle sera perdue…

En attendant,

Elle profite des notes,

Des arpèges et des accords,

Discipline individuelle.

18 octobre 2004

Ne pas te blesser

Ne pas te blesser

Du matin au soir,

Elle me questionne,

Me dit qu'elle n'y comprend rien,

Croit que j'y vois clair,

Je suis, je pense,

Plus perdue qu'elle,

Mais elle ne comprend pas,

Je suis une étrangère.

Persuadée que je vais mal,

Elle me harcèle de questions,

Me fait des remarques si je ne souris pas,

Essaye d'être disponible pour moi.

Si elle me connaissait,

Elle saurait que j'aime la solitude,

Que j'aime rester dans le noir,

Le noir de mes pensées,

Je préfère rester neutre,

Ne pas réagir à ses remarques,

Si je parle, je pleure,

Si je pleure, je ne parle plus.

Et tout recommence,

Les cris, les pleurs,

Puis les questions,

Discussions interminables,

Paroles qui ne mènent nulle-part,

Propos bourrés de sous-entendus,

Mots débordants de reproches.

Cela ne sert à rien,

Laisse moi être une personne qui t'énerve,

Cela ne durera pas,

Laisse moi seule,

Si je pleure, va-t'en

Ne cherche pas à me comprendre,

Tu interprète tout de travers,

Tu n'es pas dans mon monde,

je suis exigeante, excuse moi.

10 octobre 2004

Tu t'en va

Tu t'en va

Je n'ai jamais réussi à exprimer ce que je ressens
Envers toi, tous ces sentiments sans noms
Te parler ne me vient m
ême plus à l'iée,
T'
écrire c'est fini, je n'y pense plus.

Te penser, ne sert à rien,
Te regarder, ne rime
à rien,
T'entendre ne fait qu'enfoncer un peu plus
La tristesse dans ma chaire.

Comme si tes ongles, forts, durs,
Pétraient chaque jour dans ma peau,
Pour aller y chercher l'amertume,
Et la jalousie
étouffé

Tes mains, qui me touchent,
Ne sont là que pour me dégoûter un peu plus,
Tes paroles ne sont plus les m
êmes,
Ton corps n'est plus mien.

Je t'ai rendu aux autres,
Je m'étais isolée avec toi, trop longtemps,
Puis le monde s'effondre quand tu n'es plus l
à,
Comme une tornade dans mon c
œur

Tu t'en vas.

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6 octobre 2004

Soumission (1)

Soumission (1) 

Elle a été choisie,

Elle sera le jouet de Monsieur,

Durant cette nuit,

Elle devra se prêter au jeu.

Jamais elle ne devra résister,

Toujours elle devra le satisfaire,

Même si elle est rabaissée,

Dans son activité méprisée.

Les gestes et les demandes,

La blesseront.

Les caresses et les commandes,

La dégoûteront.

Elle sera livrée,

Aux fantasmes pervers,

Tenue d'embrasser,

Même remplis de colère.

Des fois même, elle aura peur,

Certains seront violents,

Tous n'auront pas de cœur,

Aucun ne lui parlera gentiment.

Personne ne sera là pour l'aider,

Juste des gens blindés d'intolérance,

La jugeront sans l'écouter,

Sur son métier, son apparence.

Peut-être gardera-t-elle espoir,

Devant des gens riches et irréfléchis,

Peut-être partira-t-elle autre part…

Trouver un monde qui la laissera recommencer sa vie.

9 septembre 2004

Sans futur

Sans futur

Dans son regard,

Habite une lueur de timidité.

Dans ses gestes,

Se ressent une incompréhension des autres.

black_20__20white

Dans ses mots,

Perce une fragilité encrée.

Dans ses habitudes,

Se traduit la morosité de la vie.

Dans son esprit

Séjourne la différence.

Dans son corps

Se cache son secret,

1047_20black_20and_20white_20wavesSur son crâne,

Se révèle un manque.

Dans son verre,

Se cachent trop de choses.

Chez son Destin,

Cohabitent l'espoir et la peur.

Entre ses mains,

S'échappe son avenir.

7 septembre 2004

Le temps s'étend, c'est tant...

Le temps s'étend, c'est tant…

Que le temps passe lentement,

Plongée dans les entrailles de l'ennui.

Que les secondes sont longues,

Perdus dans le flou de mes pensées…

 

Sur mon esprit vient se poser,

Le flots de paroles

Que j'avais laissé de côté,

En dehors de moi, un moment.

 

Que le temps passe lentement,

Les yeux rivés sur les aiguilles,

Aiguilles de l'avenir,

Qui jugeront de la rapidité de la vie.

 

Derrière mes yeux chante,

Le goût de la liberté,

Que j'ai laissé avant d'entrer ,

Sans moi, en attendant…

1 septembre 2004

Ta prison Pourquoi t'obstines-tu à porter ce

Ta prison

Pourquoi t'obstines-tu à porter ce voile ?

Ce carré de tissu qui ternit ton âme ?

Cette prison de lin symbolique.

Où sont passés les traits de ton visage ?

 

Les étincelles de ton regard,

La beauté de ton sourire ?

Engloutis sous ton choix…

Ton choix, ou le leur…

 

Jamais nous ne saurons la vérité,

Quand sortiras-tu habillées de jolies robes ?

Quand te feras-tu belle pour te promener ?

Quand ton mari pourra-t-il te dire que tu es belle ?

 

Quand seras-tu une femme ?

Ont-ils honte de tes beaux yeux ?

De tes fossettes si charmantes ?

De tes cheveux brillants et doux ?

 

Quand le monde fera-t-il le pas vers la liberté ?

Les lois sont établies, reste à les appliquer.

L'Egalité signifie l'Avenir.

Sans avenir pas d'égalité,

Sans égalité, pas d'avenir.

1 septembre 2004

C'était la nuit...

C'était la nuit...

Mes yeux se perdent dans cette obscurité infinie,

Une trop grande distance me sépare de lui,

Et pourtant, je crois m'en approprier la beauté bleutée,

Astres qui luisent, étoiles qui meurent, chant de brouillard divin.

 

Je veux souvent construire un pont vers ce paradis,

Mais l'Impossible se présente à moi, et je sens qu'il gagne,

Il me rabaisse sans cesse à ce que je suis, mais en lui,

Je sens monter la haine de ces esprits désemparés.

 

Plonger dans cet irréel, me noyer dans cet oubli,

Me perdre dans ce monde parallèle et inconnu

Voici le rêve qu'un soir le ciel m'avait inspiré,

Il était tard et il faisait noir, tout le monde dormait.

 

Jamais je ne compris ce qui, ce soir, m'avait appelé,

Une présence, un souffle, un rêve, une illusion, un vent…

Ou peut-être juste mon imagination, débordante

De solitude, d'appels vains, de créations endormies.

1 septembre 2004

No title

Dans un champ, la nuit où l'on s'est quittés,

Je déambulais, perdue dans mes pensées,

J'étais seule, et pourtant, quelque chose m'invitait à penser le contraire.

Quelque chose, quelqu'un, peut importe.

         Je n'étais plus seule.

 

Le vent soufflait dans les arbres,

Faisant ainsi frissonner leurs feuilles

Créant d'inquiétantes formes à terre.

La lune me regardait.

         Je n'étais plus seule.

 

Sa lumière froide semblait dominer mon être,

Ses formes murmurer ton nom.

Pour me narguer, pour me rappeler ton visage,

Pour me rappeler à la cruelle réalité.

         Je n'étais plus seule.

 

De ses griffes, elle m'arrachait à mes espoirs,

M'inquiétait par sa forme indistincte,

M'attachait à ses rayons trompeurs,

Puis lâchait prise, au Petit Matin.

         J'étais seule.

6 juillet 2004

Le deuil

Le deuil

Il faudra s'enfermer pour réfléchir,

Il faudra se réconcilier avec soi-même,

Ne pas retenir ses larmes,

Apprivoiser la solitude.

 

Il faudra conserver des souvenirs,

Il faudra combler le manque,

S'extérioriser, pour avancer,

Essayer d'oublier, tout en y pensant.

 

Réussir à en parler, en souriant,

Parler de sa vie sans avoir la voix tremblante,

Regarder son lit sans craquer,

Sentir son parfum préféré, sans frissonner.

 

Lutter pour un avenir heureux,

Regarder devant soi,

Reconstruire sa vie,

Avec la volonté de tout surmonter.

 

Ne pas culpabiliser lorsque l'on rit,

Avoir le courage de sortir de soi,

Aller vers les autres tout en pensant à elle,

Et s'en aller, à son tour…

21 juin 2004

Regrets

Regrets

L'attention que toujours elle nous portait,

L'affection, dans ses yeux, que chaque jour on voyait,

Le sensibilité, qu'elle a tenté de camoufler,

Les émotions, qu'à travers chaque chose elle nous transmettait.

 

L'humour, qu'elle a, qu'elle gardera,

La beauté, qu'elle dégageait dans tout ce qu'elle faisait,

L'intérêt qu'à chacun de nous elle portait,

La passion de la matière qu'elle enseigne.

 

L'attention que nous portions à ses cours,

L'affection que nous ressentions pour elle

La sensibilité que nous avons su faire ressortir

Les émotions de ces derniers jours.

 

L'humour que nous avions en parlant d'elle,

La beauté de nos paroles envers elle,

L'intérêt de ses colères,

La passion que chaque jour elle transmettait.

 

Tout cela et bien plus encore,

Illustre une merveilleuse femme,

Une femme complète,

Que nous apprécions beaucoup et que nous remercions.

18 juin 2004

Utopie

Utopie

Je suis utopiste,

Dans un monde où le rêve est bannit,

Je vois trop en grand

Entourée de dirigeants.

J'espère même,

Dans un monde où l'espoir est une faiblesse.

J'imagine trop de choses,

Dans un pays où l'argent fait le bonheur.

J'aime m'évader,

A travers des lois,

Qui ternissent les esprits.

J'aimais rire

Avant de comprendre

Que ma vie n'étais qu'artifices.

Je voulais pleurer,

Croyant que cette vie était trop belle,

Je voulais ce que chaque jour je faisais,

Au plus profond de moi-même.

18 juin 2004

Songes de nuit

C'est la seule chanson que j'ai écrite, tout le reste c'est des poèmes...

 

Songes de nuit

Une nuit, où tout semblait paisible,

Cette nuit j'ai tenté l'impossible

Et je marchais je marchais

Pour te retrouver

Je marchais je marchais

Vers cette ligne qui me narguait

Je ne pouvais me retourner

Pour ne pas entendre ces voix

Qui me susurraient tout bas

Retourne toi

Retourne-toi.

Là bas les étoiles brillaient

Et les étoiles m'appelaient

Et me chuchotaient tout bas

Ne les écoute pas

Débats toi

Elle t'aime toi aussi en secret

Vous seriez l'Amour parfait

Mais elle est triste

Et tu résistes

Ne retiens pas tes sentiments

Ils te guideront sûrement

Mais attends

Et sois patient

L'amour et lent

Et n'aboutit

Que si les deux êtres sont épris

Alors oublies.

(Changement de thème, plus lent, plus « planant »)

Oublies tout ce qui fait,

Que sans cesse, tu te blesses,

Ne te remets plus en question,

Ce n'est pas la solution. 

18 juin 2004

Elle a pensé

A la base, c'est un poème qu'on devait écrire en suivant le style d'écriture de Prévert, on avait le choix entre 3 constructions de poèmes...Je crois que j'ai choisi la plus libre des trois. Ca donne ça.

 

Elle a pensé

Elle a pensé, toute la nuit,

Elle a rêvé toute sa vie,

Elle a demandé que tout aille mieux,

Elle a pleuré, pensant à sa vie ratée.

 

Elle a pensé, à aller mieux,

Elle a rêvé à la guérison,

Elle a demandé, pourquoi elle ?

Elle a pleuré, mais plus vraiment.

 

Elle a pensé, tout oublier,

Elle a rêvé, à autre chose

Elle a demandé, une dernière fois

Elle a pleuré, n'a plus rien espéré.

 

Elle a enjambé la balustrade,

Elle a caressé une dernière fois le ciel,

Elle a étendu ses bras, comme des ailes,

Elle s'est envolée, livrée à elle-même.

18 juin 2004

Politiquement correct

Politiquement correct

N'a-t-on plus le droit de rêver ?

Est-ce vraiment déshonorant,

De chercher à s'évader ?

Est-ce interdit lorsqu'on est grand ?

 

Alors le monde est parfait,

Plus besoin de voter, de se révolter,

La vie est belle, vivez en paix,

Pendant qu'on vous salit, bien cachés…

 

Mais non, disent-ils, profitez

De votre pays, de vos vies,

Soyez fiers et apprenez

A faire ce que l'on vous dit

 

Marchez droit, bien dans les règles,

Dans les chemins, mille fois empruntés

Ne vous souciez pas de ceux qui hurlent

Et brandissent leurs idées leurs pensées

 

Ils vous perturbent,

Ignorez-les, ils sont idiots.

Regardez-moi plutôt !

Frais, gentil, généreux, beau !

 

Je suis l'homme qu'il vous faut,

Riche à en crever,

Je suis le maître, sur mon dos

Je porte l'intelligence, la convivialité

 

Homme de la situation

Je vous sauverai de ce chaos

Votez pour moi, pas d'hésitations !

Est-ce fait ? Bravo !

18 juin 2004

No title

Dans leurs regards habite,

Une tranquillité passée

Ce petit quelque chose

Difficile à cerner.

Ils ont toujours quelques chose à raconter

On les aime comme ils sont,

Leurs qualités, leurs défauts,

J'aime leurs silences

Continus, ininterrompus

Ils sont beaux sous leur vieillesse

Le physique, c'est fini,

Les pensées restent,

Que leurs possibilités

De faire de chaque jour un rêve,

Continue de me balader sans trêve,

Dans un passé brouillon,

Mais fort en émotions.

18 juin 2004

Le temps d'un rêve

Le temps d'un rêve

Tout oublier,

M'abandonner

Ne plus t'aimer

Le temps d'un rêve.

 

Gommer l'erreur,

Trahir quelques pleurs

Puis le bonheur

Le temps d'un rêve.

 

J'irai si je le peux,

Le temps d'un vœu

Te chercher, t'aimer

Le temps d'un rêve.

 

Mourir, juste pour voir,

Ravaler ce désespoir

Pleurer, ne plus rien croire,

Le temps d'un rêve.

18 juin 2004

Dans la fraîcheur du soir

Dans la fraîcheur du soir

Dans la fraîcheur du soir,

La Nuit fait son entrée,

Le calme, il fait noir,

La Lune, sollicitée, rejoint le ballet.

 

Se frayant un chemin

Entre les étoiles qui grignotent

Dans la nue un recoin

D'où, comme chaque soir, elles vivotent.

 

Quand les participants sont placés,

Commence une magnifique danse,

La Lune est encerclée

D'astres qui luisent en silence.

 

Puis le ciel s'éclaircit,

Laissant place au Soleil,

Voilà que reprend la vie,

Oubliant toutes les merveilles

 

Qui plus tôt avaient fait,

S'illuminer le ciel,

D'éclats de vies passées,

Cimetière éternel.

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