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poemement moua
1 septembre 2004

C'était la nuit...

C'était la nuit...

Mes yeux se perdent dans cette obscurité infinie,

Une trop grande distance me sépare de lui,

Et pourtant, je crois m'en approprier la beauté bleutée,

Astres qui luisent, étoiles qui meurent, chant de brouillard divin.

 

Je veux souvent construire un pont vers ce paradis,

Mais l'Impossible se présente à moi, et je sens qu'il gagne,

Il me rabaisse sans cesse à ce que je suis, mais en lui,

Je sens monter la haine de ces esprits désemparés.

 

Plonger dans cet irréel, me noyer dans cet oubli,

Me perdre dans ce monde parallèle et inconnu

Voici le rêve qu'un soir le ciel m'avait inspiré,

Il était tard et il faisait noir, tout le monde dormait.

 

Jamais je ne compris ce qui, ce soir, m'avait appelé,

Une présence, un souffle, un rêve, une illusion, un vent…

Ou peut-être juste mon imagination, débordante

De solitude, d'appels vains, de créations endormies.

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poemement moua
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